Il existe un modèle dominant de la stratégie dans lequel les buts sont déterminés, puis les moyens nécessaires sont rassemblés et déployés. Ce modèle, très cartésien, repose sur une séparation nette et unidirectionnelle entre la conception, noble, et la mise en œuvre, subordonnée. Or la révolution technologique que nous vivons depuis plusieurs années fait voler en éclat cette distinction: de plus en plus, ce sont les moyens qui permettent des buts. Tirer parti de cette révolution nécessite un intérêt sincère et profond des stratèges pour la technologie et ce qu’elle permet. Dans beaucoup d’entreprises, nous en sommes loin.
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