Mon nouvel article dans Forbes s’intéresse à l’origine de la crise des missiles de Cuba en 1962 (et non la crise elle-même) et montre qu’en étudiant pourquoi la CIA et le gouvernement américain ont été totalement pris par surprise, on peut tirer des leçons intéressantes, et très actuelles, en matière de gestion des risques. L’article (en anglais) est écrit avec mon confrère Milo Jones et s’intitule « 1962, The U2, and You: A Risk Management Lesson from the Cold War ». Il est disponible ici.
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Belle démonstration de la prudence imprudente en stratégie, Philippe. Votre analyse démontre aussi que l’arrogance joue un rôle capital dans ces cas-là, empêchant une bonne lecture des signaux faibles dans le paysage. Je l’ai vécu au Burkina Faso (ou j’étais professeur) dans la période avant la prise de pouvoir de Thomas Sankara. Nous étions nombreux à conseiller aux « advisors » de Washington de dialoguer avec ceux qui aspiraient à plus de démocratie au futur Burkina Faso, mais Washington a maintenu son soutien pour une dictature jugée stable et anti-communiste. La suite était prévisible: La dictature était tout sauf stable, et le vainqueur Sankara, débouté par les puissances occidentales, a été poussé dans les bras de Khadaffi. Erreur répétée combien de fois pendant la décolonisation? Merci pour votre éclairage en tout cas.
Merci. En fait dans la crise de Cuba, les US avaient plein de signaux faibles, mais ils les ont ignorés. La question est: Pourquoi? Réponse: parce qu’ils avaient des hypothèses fortes sur ce qu’ils pensaient que les russes feraient ou ne feraient pas. Ces hypothèses reflétaient leur identité scientiste. Ce n’est donc pas une histoire de signal faible, mais d’identité.