Mon nouvel article dans Forbes: 1962, The U2, and You: A Risk Management Lesson from the Cold War

Mon nouvel article dans Forbes s’intéresse à l’origine de la crise des missiles de Cuba en 1962 (et non la crise elle-même) et montre qu’en étudiant pourquoi la CIA et le gouvernement américain ont été totalement pris par surprise, on peut tirer des leçons intéressantes, et très  actuelles, en matière de gestion des risques. L’article (en anglais) est écrit avec mon confrère Milo Jones et s’intitule “1962, The U2, and You: A Risk Management Lesson from the Cold War”. Il est disponible ici.

Pourquoi le Big Data ne rend pas les organisations plus intelligentes: Le cas de Cuba

Dans les premières heures du 16 Octobre 1962, le président Kennedy fut informé que l’Union soviétique avait installé secrètement des missiles balistiques à Cuba. Ce fut le début d’une crise qui a amené le monde au bord de la guerre nucléaire et résonne encore dans la politique américaine aujourd’hui. Pourtant, Sherman Kent, père fondateur de la branche analytique de la CIA, avait à plusieurs reprises rejeté la possibilité d’une telle action par les Soviétiques. Ce matin-là, alors qu’il quittait le bureau du directeur de la CIA, il admit, dans un langage coloré caractéristique: “Je viens d’être nommé membre fondateur du club des couillons”.
Comment la CIA – un service spécialement créé en 1947 pour éviter un autre “Pearl Harbour” – a-t-elle été prise au dépourvu par une opération logistique massive qui s’est déroulée pendant dix mois à moins de 250 km du sol américain en dépit de ses immenses capacités de collecte de données? En bref, comment ces événements sont-ils devenus la crise des missiles de Cuba?

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Ce que la crise des missiles de Cuba vous apprend sur les limites du ‘Big Data’

Des preuves cachées à la vue de tous

Il y a cinquante ans exactement, le Président Kennedy était informé que l’URSS avait secrètement installé des missiles à Cuba. C’était le début d’une crise qui allait amener le monde au bord de la guerre nucléaire. Comment, malgré leur système de renseignement et la quantité d’information dont ils disposaient, les américains ont-ils pu être surpris à ce point?

Analyse des limites du ‘big data’ dans mon nouvel article écrit dans Forbes avec Milo Jones ici.