Mon nouvel article (en anglais), écrit avec mon confrère Milo Jones, est paru dans Forbes. Il est accessible ici.
Cet article montre les limites du “big data” et explique pourquoi il ne rend pas les organisations plus intelligentes.
Survivre et prospérer dans un monde incertain
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2 réflexions au sujet de « Mon nouvel article dans Forbes : Pourquoi le Big Data ne rend pas les organisations plus intelligentes »
Bonjour,
Je viens de lire votre article sur forbes a propos des big-data et il me semble que vous vous meprennez sur ce que sont les big-data comment on s’en sert et quels en sont les objectifs.
J’ai produit un article a ce propos
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2013/137/scaringella.htm
A la demande du proprietaire de ce blog qui voulait que je developpe un commentaire que j’avais poste.
Cordialement.
Étonnant cet échange. Car vous avez tout deux raisons et tort.
Nous manquons cruellement de données pour comprendre et prendre des décisions. Que nous souhaitons évidemment les meilleurs possibles.
Mais sans informations de base, il est difficile de prendre des options.
Accumuler des données en grand nombre pose de vrais problèmes, de stockage évidemment, mais bien plus en traitement de ces données. Si l’on se restreint à des données structurées, c’est peut-être plus simple mais souvent nous devons prendre en compte des données non-structurées qui contiennent bien plus d’informations utiles. Le problème que j’ai rencontré c’est que souvent les gens ne savent pas que ces données existent dans leur SI et n’ont même pas l’envie de s’en servir.
Il y a toujours eu et il y aura toujours des gurus qui profiteront des nouvelles idées, solutions ou pratiques pour faire croire qu’ils maitrisent le côté faussement magique de la chose. Ils gagneront un peu d’argent et induiront nos dirigeants dans de mauvaises directions, TEMPORAIREMENT !
Pour autant, cela n’est qu’un épiphénomène dans le développement de notre civilisation. Il est bien plus important d’avoir accès à l’ensemble des informations car il y aura toujours une personne qui dans son coin pourra y trouver sont bonheur.
Je vous donne un exemple de sujet sur lequel je travaille. Au travers de mon activité, je cherche à connaitre le revenu moyen d’un patron de société (“Revenu” englobe non seulement le salaire mais tous les autres sources de revenus et les déficits, le terme “patron” regroupe quant à lui plusieurs formes de statut qui vont de l’indépendant au dirigeant salarié d’un grand groupe). Les données de base existent, elles sont morcelées (et même soigneuse cachées) dans des bases appartenant à différents ministères. A tel point que l’INSEE est incapable de donner une source unique de base permettant une analyse fine (et une confirmation extérieure politiquement neutre) et des chiffres utilisables tenant compte des différents contextes au travers d’une interface.
Pour moi, le Big Data est avant tout une volonté d’utiliser des données qui dorment mais une somme de données de tous types réparties dans des bases monstrueuses d’une part et une interface facilitant leur utilisation de l’autre. Les deux doivent être liés. Nous faisons grand bruit depuis quelques années sur ce thème mais l’informatique a été inventée pour cette finalité ; traiter de grande quantité de données que le cerveau humain ne peut traiter seul.
Gardons en mémoire que trop d’informations tuent l’information. Mais que nous avons besoin de ce volume gigantesque pour “cuisiner” et en sortir quelque chose en cela je rejoints Philippe Silberzahn, c’est le QUOI qui est important. Et j’aime l’idée de faire de la cuisine pour extraire des informations utiles de ces informations de base.
Pedro ABRANTES
Dirigeant d’entreprise dans les NTIC, notamment dans la dématérialisation des activités humaines et l’eGov. Par ailleurs, étant multi-créateur d’activité, j’en enseigne la création et le Business Plan depuis 15 ans. Secteur d’activité très intéressé par l’accès à des données.
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