Voilà, on nous sert toute la journée des grands discours sur l’importance de l’innovation. Des commissions, des rapports, des experts, de l’entrepreunariat par-ci, des grands programmes nationaux par-là.
Donc, naïvement, la startup que nous sommes s’adresse à l’Anvar pour une aide au recrutement. Le mécanisme s’appelle Cortechs: remboursement des charges sociales pour l’embauche d’un technicien supérieur. Or là, on vient de nous expliquer que notre dossier, qui devait passer en commission le 2 mai, n’a pas été accepté. Il sera représenté le 27 juin. Motif? L’Etat n’a pas débloqué les fonds pour l’Anvar. On croit réver. Plus d’argent pour l’innovation! L’Anvar au chômage technique! Il existe quelque part, tapis à Bercy, un haut fonctionnaire, peut-être
un ministre, qui jongle avec les chiffres et se croit très malin en
faisant des économies de bouts de chandelles pour boucler son budget. Résultat, les (petites) entreprises souffrent, surtout par ce qu’elles sont mises en porte à faux. Aux grands discours, il vaudrait mieux parfois des micro-actions concrètes. Verser l’argent promis à temps serait pour l’Etat une réforme utile.
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Dans le même ordre d’idée :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-648882,0.html
Il n’y a pas que l’Anvar qui n’ai pas les crédits, tout le monde est au même régime. Et les régions ne sont pas meilleures que l’état.
Alors évidemment pour les entrepreneurs qui font des dossiers qui sont etudiés mais auquel on ne donne pas suite faute de crédits, c’est très frustrant. C’est une perte de temps et une perte d’argent aussi parce qu’il est quand même l’état doit bien payer ces agents qui travaillent pour des crédits qui n’arrivent pas toujours. Tout le monde travaille pour rien le système est détourné.