Les dirigeants doivent avoir une culture de l’incertitude: ma tribune dans Les Echos
Nous formons les dirigeants au risque alors que le monde est caractérisé par l’incertitude. Ma nouvelle tribune dans Les Echos à lire ici.
Survivre et prospérer dans un monde incertain
Nous formons les dirigeants au risque alors que le monde est caractérisé par l’incertitude. Ma nouvelle tribune dans Les Echos à lire ici.
Mon article “Faire la différence entre risque et incertitude” est publié dans le très beau numéro spécial coronavirus de Harvard Business Review intitulé “Renaître”. Voir le numéro ici.
Un des mythes les plus tenaces de l’entrepreneuriat est que les entrepreneurs aiment les risques. Demandez à n’importe qui dans la rue ou dans une salle de classe, et on vous dira “Un entrepreneur c’est quelqu’un qui est courageux, qui aime prendre des risques.” Or rien n’est plus faux. Les entrepreneurs n’aiment pas le risque, aucune étude n’a jamais montré cela. Ce que les études montrent, c’est que les entrepreneurs acceptent de prendre des risques, car ils reconnaissent que c’est nécessaire, mais qu’il essaient de les contrôler. Comment font-ils?
(suite…)Mon attention a été attirée un peu par hasard par la déclaration d’un entraîneur d’une équipe de football américain qui disait en substance, apparemment à la veille d’un match important: “Il vaut mieux échouer en visant haut que réussir en visant bas.” Comme très souvent, de telles déclarations sont prononcées sur le ton de l’évidence et cachent un modèle mental ignoré par leur auteur, modèle dont on peut tout à fait prendre le contre-pied: et si, au contraire, il valait mieux réussir en visant bas qu’échouer en visant haut? C’est particulièrement important management en général et en entrepreneuriat en particulier.
On pense souvent qu’une prévision sur le court terme a « plus de chances » d’être exacte qu’une prévision sur le long terme. Dans les environnements dans lesquels nous évoluons, qui sont caractérisés par leur non-linéarité, cette idée est fausse et dangereuse. Regardons pourquoi.
Une de nos activités favorites, que nous soyons chef d’entreprise, directeur de think tank, ou responsable politique est d’essayer de prévoir l’avenir. Et pourtant, depuis toujours les prédictions sont démenties et la réalité s’avère bien différente de que ce qui était prévu. Les raisons à cela sont multiples, examinons-en deux: la non-linéarité de l’environnement, et l’unicité de l’avenir.
J’interviens à la journée des actuaires du club ERM (Enterprise Risk Management) sur “risque, incertitude et modèle d’affaire” lundi 16 mars. Plus d’informations et inscriptions ici.
C’est déjà la fin de ce MOOC! Voici la cinquième semaine qui s’achève avec un retour sur le contexte d’utilisation de l’effectuation et la présentation du 5ème principe que nous avions gardé en réserve jusque-là…
La 4ème session du MOOC Effectuation est consacrée spécifiquement à l’incertitude et à la différence entre incertitude et risque. Revenons sur ces notions importantes, et surtout leur lien avec la création d’un nouveau marché…
On m’a récemment demandé d’intervenir sur le thème de la prise de décision, avec un accent particulier sur les décisions dans l’incertitude. Il m’a paru important de repartir des théories de base de cette question: Comment décide-t-on en incertitude?