Nous avons découvert l’ennemi, et c’est… la prévision
Il ne fait aucun doute que nous sommes très mauvais pour faire des prévisions. Même les meilleurs d’entre-nous le sont. Même les meilleurs des meilleurs à qui nous avons confié la lourde tâche de sauver le monde de l’effondrement financier. Prenez Ben Bernanke, Président de la Réserve Fédérale américaine. En 2004, dans un discours intitulé “La grande modération”, il déclarait: “L’une des caractéristiques les plus frappantes du paysage économique des vingt dernières années est le déclin substantiel de la volatilité macro-économique. (…) Ceci me rend très optimiste pour l’avenir.” N’hésitez pas à lire la retranscription intégrale de son discours (en anglais) car sa lecture montre de manière fascinante combien les experts peuvent se tromper lorsqu’ils prédisent l’avenir en regardant dans leur rétroviseur.
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