Comment (ne pas) lutter contre la réunionnite

Selon une enquête menée par le chercheur Steven Rogelberg et citée par Les Echos, les employés passent en moyenne 18 heures par semaine en réunion! Ils ne refusent que 14% des invitations alors qu’ils préféreraient ne pas participer à 31% d’entre elles, qu’ils jugent inutiles. Les réunions inutiles représenteraient 100 millions de dollars de manque à gagner pour les grandes entreprises américaines. Le phénomène est identique en Europe. Face à ce fléau, les entreprises tentent de réagir, mais largement sans succès. La raison est qu’elles n’ont pas compris la véritable cause du problème.

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Transformation organisationnelle: et si le problème c’était vous?

Un modèle mental plane sur les efforts de transformation organisationnelle, en particulier sur ceux qui ne progressent pas, celui de la faute des autres. Lancé en fanfare par la direction générale, le plan est mené par un cadre plein d’avenir qui, assez rapidement, fait face à ce qu’il appelle une résistance au changement. Il s’aperçoit que, malgré des messages positifs, son grand projet ne soulève guère l’enthousiasme et s’en trouve fort marri. Il se retrouve en général seul à la cafétéria à manger ses carottes ou face à sa bouteille pour ressasser ses échecs. Il n’y a pas de fatalité, mais pour éviter de telles tragédies, celui qui essaie de transformer doit commencer par admettre qu’il est souvent son pire ennemi, et le pire ennemi de la transformation.

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Transformation organisationnelle: En finir avec la notion de résistance au changement

Tout le monde s’accorde à reconnaître que la plupart des programmes de transformation échouent à atteindre leurs objectifs. Ils ne respectent pas leurs délais. Ils ne vont pas assez loin. Les grandes organisations dépensent beaucoup d’énergie mais font du sur-place. Et pendant ce temps-là les barbares, entendez les startups, avancent. Est-ce une question de résistance au changement? Est-ce, d’ailleurs, la bonne question?

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Le grand méchant MOOC ou la rupture en marche dans l’éducation supérieure

J’ai eu l’occasion d’exprimer dans deux articles précédents pourquoi je pensais que les grandes écoles de commerce étaient en train de subir une rupture profonde de leur environnement. La raison est que leur modèle économique est à bout de souffle et qu’elles se font attaquer de toutes parts, et en particulier par le développement de solutions lignes dites « MOOC » ce qui signifie massive online open courses. En fait il serait plus exact que les MOOC n’attaquent pas directement les grandes écoles, du moins pas encore, et c’est là tout la difficulté. Pour comprendre pourquoi, un petit détour historique s’impose…

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