Ainsi donc avec le rapport Villani sur l’intelligence artificielle, la France a renoué avec une vieille tradition: demander à quelqu’un d’intelligent d’écrire un rapport idiot. Enfin idiot, on se comprendra: le rapport que notre Médaille Fields vient de rédiger n’est pas tant idiot que convenu. Nous sommes en retard sur l’IA, vite un plan national. Des subventions, des initiatives, une agence, tout plein de petits fours et de pique-assiettes, la routine française quoi. La montagne a accouché d’une souris, les chinois se marrent bien. Mais les faiblesses de ce rapport ont été soulignées avec talent par d’autres, inutile d’y revenir. Ce qui me semble important cependant, c’est le lien que le rapport fait avec l’éthique.
🇬🇧 Read me in English
Abonnez-vous!
Rejoignez les 13 062 autres abonnés-
Mes ouvrages
Rechercher
Suivez-moi sur Twitter
Mes TweetsArticles les plus consultés
- Le syndrome du canard: comment les organisations en déclin s'habituent à la médiocrité
- Innovation: Et si les lubies de riches étaient utiles après tout?
- Je fais ma part pour changer le monde: et si le colibri avait tort?
- Effectuation: Comment les entrepreneurs pensent et agissent... vraiment
- L'ordre règne à Varsovie: quand les processus tuent la créativité de l'organisation
- Le canard était toujours vivant: comment l'entreprise peut échapper au déclin
- Évaluer le potentiel de ChatGPT: Sept leçons d'histoire de l'innovation
- L'échec de Kodak: un exemple typique du dilemme de l'innovateur
- Comment les modèles mentaux bloquent l'innovation: Le cas de la maladie d'Alzheimer
- Vive les réseaux sociaux! Comment TikTok fait lire les ados
Archives
Catégories