Avec la crise du coronavirus, chacun s’affaire à penser le « monde d’après ». Dans une tribune publiée par le Monde, Juliette Binoche, Robert de Niro et deux-cent artistes et scientifiques appellent à refuser un « retour à la normale » après la crise, estimant que « le consumérisme nous a conduits à nier la vie en elle-même: celle des végétaux, celle des animaux et celle d’un grand nombre d’humains ». La tribune est intéressante parce qu’elle oppose consumérisme et vie, alors qu’en général on produit et on consomme pour vivre. Que traduit cette opposition? En fait elle n’a rien de nouveau et cela fait bien longtemps que les artistes et les intellectuels méprisent ce qu’ils appellent le « consumérisme » (sans le définir) hier au nom de la morale, aujourd’hui au nom de la sauvegarde de la planète. Pour le comprendre, on peut faire un détour par La Bohème, le célèbre opéra de Puccini.
🇬🇧 Read me in English
-
Rejoignez 10 642 autres abonnés
-
Mes ouvrages
Rechercher
Suivez-moi sur Twitter
Mes TweetsArticles les plus consultés
- Quand les experts deviennent militants
- Je fais ma part pour changer le monde: et si le colibri avait tort?
- Et si la ressource la plus importante était la créativité humaine?
- Pourquoi nous ne vivons pas dans un monde fini
- Et s’il fallait être conservateur pour innover et (vraiment) changer le monde?
- Face à l'incertitude, que peut-on contrôler?
- Pourquoi Nokia a perdu
- Effectuation: Comment les entrepreneurs pensent et agissent... vraiment
- A propos
- Prédiction: Pourquoi les experts se trompent plus que les chimpanzés
Archives
Catégories