Dans « How breakthroughs happen » (Harvard Business School Press 2003), Andrew Hargadon, professeur en management de la technologie à UCLA, nous entraîne dans l’histoire des innovations radicales, de la lampe incandescente d’Edison jusqu’aux chaussures Reebook, et démonte les mécanismes complexes en œuvre derrière le mythe de l’inventeur solitaire. Après dix ans d’étude des sociétés qui ont démontré leur capacité à apporter sur le marché des innovations radicales, Andrew Hargadon conclut que les plus performantes de ce point de vue sont celles qui pratiquent le « courtage en technologie » (« technology brokering »). C’est l’aptitude à comprendre et à intégrer les technologies antérieures ou issues d’autres champs, à recombiner de façon créative les idées et les concepts, à faire se parler des spécialistes de disciplines différentes, qui est la clé du succès et permet à quelques entreprises de fonctionner comme de véritables « usines à innovations ». Un point de vue original et bien documenté à découvrir.
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