L’éviction du PDG de Danone, Emmanuel Faber, a fait couler beaucoup d’encre et chacun y est allé de son explication. Ce qu’on a beaucoup entendu est qu’elle marquait le triomphe du court-termisme financier sur la vision de long-terme et l’engagement sociétal. L’histoire serait celle d’un PDG engagé dans une démarche de changement du monde mis à bas par de sinistres financiers qui ne voient pas plus loin que le bout de leur lorgnette financière dans leur recherche de profit effrénée. Le bien contre le mal. Nous aimons les caricatures en France, mais celle-là a sans doute été poussée un peu loin. Emmanuel Faber a-t-il été victime du court-termisme financier? Loin s’en faut et, au-delà du cas Danone, la notion de court-termisme est un bouc émissaire certes pratique, mais qui masque la vraie question de la gouvernance et de l’innovation.
Lire la suiteMy blog in English
Mes ouvrages
Rechercher
Suivez-moi sur Twitter
Mes TweetsArticles les plus consultés
- "J'ai ouvert un ticket": comment le management formel tue les organisations
- Petite victoire et transformation: Pourquoi il faut partir de l'expérience vécue
- C'est logique, mais ça ne marche pas: péril du management rationnel
- Effectuation: Comment les entrepreneurs pensent et agissent... vraiment
- Raison d'être des entreprises: Spinoza reviens, la France a peur!
- Petites victoires
- Le créosote, ce manager performant qui détruit votre entreprise
- Je fais ma part pour changer le monde: et si le colibri avait tort?
- Faire la peau à la bureaucratie: Et si c'était la mauvaise question?
- A propos
Archives
Catégories