Raison d’être : mobilisez le « tore » de votre organisation

Deux ans après le vote de la loi PACTE sur les entreprises à mission, qui avait pour intention d’éteindre le feu de défiance envers les entreprises, force est de constater que le résultat est décevant. Pourtant, ce n’est pas l’énergie qui a manqué : «Cela fait un an que nous travaillons à notre raison d’être», nous confiait ainsi fièrement un dirigeant. Mais, dans la plupart des cas, ce travail produit un résultat banal et désincarné. Toutes les raisons d’être se ressemblent, et elles mobilisent peu. «C’est joli, mais ce n’est pas vraiment nous», entendons-nous régulièrement. Réduit à un exercice de communication tiède, le travail de la raison d’être est, au pire, qualifié de «purpose washing», ce qui renforce la méfiance à l’égard des entreprises – celle qu’il était pourtant censé réduire. Mais surtout, cette raison d’être ne sert aucunement aux managers dans l’exercice quotidien de leurs activités, et c’est bien là le principal problème.

Lire la suite de mon article co-écrit avec Béatrice Rousset sur Harvard Business Review ici: Raison d’être : mobilisez le « tore » de votre organisation.

2 réflexions au sujet de « Raison d’être : mobilisez le « tore » de votre organisation »

  1. Très intéressant comme tous vos posts ! Tout particulièrement sur le besoin des entreprises de revenir à leurs fondamentaux pour exprimer (et avant tout trouver) sa raison d’être.
    Par contre il y a un postulat de base assez fort qui ne me parait pas évident. Vous dites que toutes les organisations ont forcément 2 modèles mentaux sources. Ni 1 ni 3 mais uniquement 2.
    Vous parlez de votre constat commun qui vous a amené à cette conclusion mais comment vous l’expliquez ? Et peut on se permettre de comparer ces 2 modèles au conscient / Inconscient psychanalytique ou de quelle autre notion cela se rapprochait ?
    Bonne journée,
    Martin

    1. C’est un constat empirique pour l’instant. Je ne vois pas de lien avec ce que vous évoquez, mais à creuser! Ce qui est sûr c’est que souvent, l’un des modèles est conscient tandis que l’autre l’est moins. Merci.

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