8 réflexions au sujet de « Pour se transformer, l’entreprise doit commencer par revoir ses modèles mentaux »

  1. Connaissez-vous l’entreprise Esiam qui à mon sens est une parfaite représentation du basculement de modèle mental et de l’effectuation.
    Comme ils le disent eux-mêmes, ils « marchent à l’envers » (quoique..) en démarrant avec les compétences des gens et en cherchant en quoi elles peuvent être utiles. Par ailleurs, l’indicateur de réussite de l’entreprise n’est pas le CA ou le bénéfice mais le nombre de personnes qu’elle est capable d’embaucher. Un documentaire retrace leur démarche : https://www.atd-quartmonde.fr/objectif-zero-chomeur-un-film-de-marie-monique-robin-le-17-mars-sur-m6/

  2. S’intéresser au système dans sa globalité, étudier ce qui nous intéresse en externe et travailler sur les forces que l’on a en interne sont devenus incontournables avant toute idée de changement/transformation.
    Le désir de devenir entrepreneur, cette quête de sens, n’est apparue que parce que les (grandes) entreprises sont devenues incapables de communiquer leur schéma directeur. Bien plus qu’une perte de sens, c’est une incapacité à être transparent sur ce qui est fondamental qui conduit bon nombres de cadres à s’interroger. Peur de la concurrence, de l’échec, peur d’avoir à se justifier, en tout cas peur de transparence pour x ou y raisons parfois peu vertueuses.
    Car ce cercle vertueux est trop souvent oublié au profit des résultats, et l’accélération de l’économie est aux antipodes du temps nécessaires à la transformation et à la réflexion. On se lève rarement le matin avec 15 bonnes idées. La plupart d’ailleurs ne sont que de fausses bonnes idées. C’est en expérimentant que le nouveau modèle mental ET économique parvient à émerger.
    Enfin, la simple volonté de changer ne suffit pas lorsque l’on veut mettre en place la transformation dans une organisation déjà existante. Je pourrais vous parler de ma propre expérience sur une entreprise de plus de 250 ans et la violence de la résistance au changement de son modèle. Alors oui, dans ces cas là, on n’a qu’une seule envie, devenir entrepreneur et finalement faire ce qui nous plaît, parce que l’on croit alors que cela a du sens, au moins pour nous. mais les vrais systémiques ne s’y tromperont pas, leur job, c’est de faire changer l’organisation, et ceux là ne sont pas en quête de sens pour eux seuls, mais pour l’organisation dans sa globalité.

  3. Actuellement plongée dans la lecture de votre livre, je découvre votre approche des modèles mentaux, qui propose un enfin des mots et une méthodologie à des choses que je sentais « intuitivement » et confusément, ça fait un bien fou 🙂 Par exemple, j’invite encore et toujours les dirigeants que l’accompagne à partir de la réalité du terrain, de la vision qu’ont leurs collaborateurs de l’entreprise et de sa tranfsormation en leur serinant que c’est la seule façon pour eux d’espérer une mise en mouvement du collectif, qui sinon ne bougera pas. Merci pour cet apport considérable 🙂

  4. Pardon, pour se transformer c’est plutôt pour (ré)exister qu’il faudrait dire: il faut dégager une quantité énorme de goinfres parasites qui épuisent l’état au détriment des entreprises faiseuses de richesses. . . je vous laisse deviner de qui s’agit-il.

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